Référence bibliographique:
ISITA NKANDI Marcelline, «ONGS et la pratique de terrain: un constat», Le Carrefour Congolais, 1, 2019, p.142-144
Introduction
Le travail que les ONGS sont appelées à exécuter sur terrain, se résume dans l’amélioration des conditions de vie des populations.
En effet, notre travail comprend trois grands moments, le premier moment consiste à observer une communauté donnée, le deuxième moment est consacré à l’éveil de conscience à travers les séances de sensibilisation ou encore faire la sensibilisation conscientisant, c’est-à-dire, un éveil de conscience qui pousse la communauté concernée à déclencher des actions pour le changement; et enfin le troisième moment consiste à la mise en œuvre des activités dans le but d’ aboutir au changement souhaité.
L’approche des ONGS est basée sur « Voir, juger et Agir », une méthodologie de l’analyse sociale qui consiste à identifier le milieu, établir le contact avec ce dernier afin de faire la sensibilisation qui doit pousser la population à faire ressortir les problèmes prioritaires qui dérangent, en vue d’une intervention immédiate. Et par la suite, l’analyse de ce problème se fait ensemble avec la population concernée, ce qui amène à l’appropriation par la population concernée du projet et de son exécution.
Cependant, nous devrons reconnaître que beaucoup de projets échouent faute de non adhésion de la population dès leur phase de la pré- évaluation. Si on cherche à résoudre le problème qui se pose dans un milieu donné, sans l’implication et l’accord de ses habitants, il est difficile d’atteindre les objectifs fixés.
C’est pourquoi, il est impérieux que les acteurs des organisations qui interviennent sur terrain pour l’amélioration des conditions de vie des populations en vue du développement durable, connaissent au préalable les méthodes de recherche, les contextes, et des différents aspects sociologiques et/ou anthropologiques de la population visée pour agir avec elle.